jeudi 5 avril 2018

GABRIELLE DESABERS - UN MATIN PLUS TRANQUILLE


L'histoire

Valérie Labbé regarde les heures défiler avec inquiétude depuis la disparition de son fils unique, Thomas, 17 ans. A-t-il fini par adhérer aux idées haineuses de son ex-mari qui semble s’être volatilisé lui aussi ?

Allemagne, 1933
Frida, qui rêve de devenir infirmière, se bat pour sortir de sa condition. Les bouleversements que connaît l’Europe vont-ils lui ouvrir des possibilités inespérées ou au contraire la plonger en pleine tourmente?

L’enquête entre la France et l’Allemagne piétine, les mystères s’intensifient…
Qu’ont-ils tous à cacher ?

Mon avis

Une histoire d'hier : on suit la vie de Frida, jeune femme à l'époque de l'ascendance d'Hitler en Allemagne
Une histoire d'aujourd'hui avec la vie de Valérie et de son fils Thomas à Brest... jusqu'au jour où celui-ci disparaît ! 

Des histoires touchantes, une belle émotion, un suspens bien présent... On croit deviné le pourquoi du comment mais Gabrielle Desabers sait nous mener où elle veut qu'on aille jusqu'aux dernières pages de son livre.

Ce n'est pas un polar comme j'ai l'habitude d'en lire, mais plutôt une belle histoire de vie(s)...

Il se lit très vite et l'écriture est agréable avec une belle sensibilité. J'ai beaucoup apprécié le fait que ce livre soit écrit au présent que ce soit pour les années 35-40 que pour les années 2000... Les personnages sont vraiment attachants, surtout celui de Frida qui m'a totalement bouleversée.

J'ai également beaucoup appris sur l'époque de l'avènement d'Hitler, de son emprise, de la vie en Allemagne à cette époque et de ces Lebensborn, que je ne connaissais pas et dont le but était la cration et le développement de la "race aryenne".

Je ne peux que vous encouragez à découvrir ce livre et j'en profite pour remercier Babelio qui m'a permis de découvrir cette auteure lors de leur masse critique.

Une belle lecture avec des secrets de famille aux 4 coins du monde !

Un extrait

C’est facile de fuir ! Elle ne s’est aperçue de rien. En ce matin d’avril, je n’avais pas le choix. Mais de penser à la panique qu’elle ressentira, quand elle comprendra que je ne vais pas rentrer, m’attriste. J’aurais voulu ne pas lui infliger cette souffrance. J’ai conscience que je suis le centre de son monde. D’ailleurs, quelquefois, l’étendue de son amour me fait peur. Saurais-je, un jour, éprouver des sentiments aussi inconditionnels que ceux qu’elle me porte ? "


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