vendredi 24 février 2017

CLARE MACKINTOSH - TE LAISSER PARTIR


L'histoire

Une mère accablée par la mort de son enfant. Un capitaine de police déterminé à lui faire justice, jonglant entre tensions familiales et obligations professionnelles.
Une femme fuyant son passé, résolue à construire une nouvelle vie...

Mon avis

Début du livre, premier chapitre : j'en ai pris plein les yeux ! J'ai adoré ce point de départ, la mort de ce petit garçon, le délit de fuite, la mère désemparée ! Yes, ça sniffe la bonne lecture ! J'avais d'ailleurs eu pas mal de bons retours sur le livre !

et après première partie : On s'enlise un peu, voir même beaucoup... si bien que j'ai même failli l'arrêter... les histoires d'amour "cœur love love" c'est pas pour moi... J'ai quand même voulu poursuivre car lé début m'avait bluffée, et je ne voyais pas comment on pouvait continuer comme ça en vendant ce livre comme un thriller !

Deuxième partie : Euh... WTF ? Je me rends compte que je viens de ma faire avoir toute la première partie du bouquin... et là on tombe dans un récit beaucoup addictif, digne d'un vrai thriller psychologique ! et là franchement ça fait du bien ! et là on dit : Oui c'est un excellent bouquin quand on arrive à la fin et qu'on se rend compte du chemin parcouru depuis le début du livre.

Clare Mackintosh, prend son temps et pose bien chaque personnage, jusqu'à nous faire vivre dans une petite ville sur le bord de mer en Angleterre. Une ville où Jenna va déposer ses valises pour essayer de reprendre une nouvelle vie, fuir son ancienne vie... mais le passé n'est jamais bien loin... 

Bourreaux, victimes... j'aime beaucoup les romans qui jouent sur cette ambiguïté et dans celui-ci, c'est franchement bien réussi !

Un très beau coup de cœur, un roman fort, et surtout le premier roman de l'auteur ! 

Un extrait

" Elle se penche et ouvre son manteau pour réchauffer le garçon, son ourlet épongeant l’eau de la chaussée. Et alors qu’elle l’embrasse et le supplie de se réveiller, le halo de lumière jaune qui les enveloppe se réduit en un faisceau étroit ; la voiture fait marche arrière. Le moteur hurle son mécontentement lorsque le conducteur essaie deux, trois, quatre fois de faire demi-tour dans la rue étroite, éraflant dans sa précipitation l’un des immenses sycomores qui bordent la rue
Puis vient l’obscurité. "

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