mercredi 10 juin 2015

NINA GEORGE - LA LETTRE OUBLIEE


L'histoire

Il a toujours un livre en tête pour soulager les maux de l’âme : dans sa « Pharmacie littéraire » installée sur une péniche, le libraire Jean Perdu vend des romans comme on vendrait des remèdes pour vivre mieux. Il sait soigner tout le monde – à l’exception de lui-même.
Cela fait vingt-et-un an, déjà, que Manon, la belle Provençale, s’est éclipsée pendant qu’il dormait en lui laissant pour tout adieu une lettre qu’il n’a jamais osé ouvrir. Mais voilà qu’arrive l’été, un été pas comme les autres qui verra Jean Perdu s’échapper de la rue Montagnard pour s’engager dans un voyage au pays des souvenirs, en plein cœur de la Provence, avant de revenir à la vie.
Une histoire pleine de chaleur, de réflexion et de drôlerie, racontée avec beaucoup de finesse, qui va tout droit au cœur du lecteur.



Mon avis


Ce livre avait au départ tout pour me ravir : une jolie couverture, un résumé prometteur et la phrase d'accroche : le roman phénomène qui parle d'amour... et de livres !


Je me suis donc plongée dans cette lecture et bien que la trame et le début de ce roman soit vraiment prometteurs avec l'histoire de la pharmacie littéraire sur cette péniche et de cet homme qui soigne les maux des personnes en les faisant lire, mon coeur de lectrice ne s'est pas vraiment emballé, pas autant que je l'aurais souhaité.

J'ai trouvé cette histoire longue, parfois même à la limite de l'ennui. Je me suis demandée si j'allais aller jusqu'au bout (ce que j'ai tout de même fait) mais je suis arrivée à la fin avec un soulagement. On attend (vainement...) que quelque chose se passe, mais tout reste plat...Tout est trop calme, la vie de ce Monsieur Perdu, qui a quand même perdu 21 années de sa vie sans en profiter, s'écoule doucement et on a vraiment envie de le secouer à certains moments.

Je pense que ce roman peut plaire aux personnes qui aiment les romans un peu nostalgiques, les histoires douces pleines de bons sentiments, les virées en péniche sur le canal de Provence... En bref, tout ce qui m'a déplu dans ce livre et que je n'apprécie pas plus que ça...


Un extrait

"Il s'appelle Jean. Il est en train de reconstruire une vieille péniche hollandaise. Il dit qu'il veut y planter des livres. "Des bâteaux en papier pour l'âme", dit-il. Il m'a expliqué que c'était censé devenir une pharmacie, une pharmacie littéraire destinée à guérir tous les sentiments pour lesquels il n'existe pas d'autre remède. Par exemple le mal du pays. Il dit qu'il y en a différentes sortes. Le besoin de sécurité, la nostalgie de la famille, la peur des adieux ou le désir d'aimer."



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