mardi 21 avril 2015

CETTE VIE OU CELLE D'APRES - CHRISTIAN SIGNOL


L'histoire

C'est dans les solitudes du Vercors, son pays natal, que Blanche a décidé de se retirer. Quarante ans auparavant, elle s'était pourtant juré de n'y jamais revenir...
Blanche était institutrice. Un beau métier, conquis de haute lutte, rêvé dès l'enfance par une petite fille devenue orpheline à quatorze ans. Peu avant la guerre, elle avait rencontré Julien, un charbonnier illettré. Jour après jour, elle lui avait appris l'écriture et donné le goût des livres. Il lui avait appris à aimer. Quand la guerre avait éclaté, ils avaient rejoint la Résistance et leurs destins s'étaient scellés à jamais.
Mais le coeur de Blanche n'a jamais cessé d'espérer : ce qui n'a pu s'accomplir dans cette vie, ne pourrait-il se réaliser dans celle d'après ?

Histoire d'une vie, inoubliable portrait de femme, ce livre nostalgique et grave, auquel la langue forte et vraie de Christian Signol donne toute sa tragique beauté, est aussi le plus bouleversant des romans d'amour.

 Mon avis

Comme à chaque fois où je lis des livres de Christian Signol, je suis happée par l'histoire, les personnages, et le côté bouleversant de leur vie. 
C'est ma grand-mère qui m'a fait connaitre cet auteur et il est vrai que c'est un plaisir à lire.

Cela faisait un moment que je n'avait plus lu de livres de lui jusqu'à mon passage à la bibliothèque et la découverte de ce livre. Je l'ai pris et je ne regrette pas du tout. J'ai ressenti tout ce que que Blanche avait pu ressentir elle-même : la guerre, l'amour de son pays, l'amour perdu de Julien, l'attachement à cette terre... Tout est dépeint avec une qualité et tellement bien écrit. 

Un extrait

"Elle savait cela depuis toujours, bien au-delà de toute mémoire : il faut parler aux arbres, aux plantes et aux bêtes pour qu'ils vivent bien. Comme à tous les êtres vivants. Elle était bien placée pour le savoir, elle, à qui nul ne parlait plus depuis longtemps, du moins pas autant qu'elle l'aurait souhaité. Alors elle leur parlait quand elle passait près d'eux, et elle allait mieux, elle se sentait vivre, elle avait appris à être heureuse de quelques mots."


 

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